vendredi 13 juin 2008

Les dernières petites sottises de Claire


Voilà, comme vous le savez, Claire est sage, même très sage comme elle le précise audacieusement! Et ce n'est pas Pralinette qui oserait dire le contraire! On dit souvent "il n'y a pas plus heureux qu'un chat", mais en fait, c'est quoi une vie de chat? C'est un bon repas suivi d'une partie de chasse à la taupe, et finalement après tout ça un petit roupillon! Eh bien oui presque! Malheureusement, le chat n'est pas au sommet de la chaîne alimentaire. Vous allez me dire c'est vrai le chien est un prédateur, mais un chat est suffisamment rapide et vif pour lui échapper facilement! Mais, nos chats ont peur d'un tout autre prédateur bien plus redoutable! Et récemment ce terrible prédateur a sévi. Vous l'avez bien compris, Claire a récidivé! Suite à l'épisode "de l'infirmière pour chat", Pralinette a enseigné à ses petits le "Dès qu'on voit Claire, on se casse". Mais là ...

Petit retour en arrière, il y a une semaine de cela, nous étions surpris de ne plus voir Pralinette et sa progéniture, un jour, deux jours sans nouvelles...Puis une piste, un miaulement faible en provenance de la dépendance, plus précisément du tiroir de la commode et là, trois chats séquestrés dans ce même tiroir qui intéressait tant Claire peu de temps auparavant! Je vous épargne les détails, mais il a fallu toiletter les petits et la maman, je confirme les chats n'aiment pas l'eau, mais alors pas du tout du tout... Pour se faire pardonner, notre petit ange a gracieusement prêté un de ses chouchous mâchouillé (c'est comme un chewing-gum, mais pour mettre dans les cheveux) en guise de collier à l'un des chatons, il en a eu le souffle coupé!

Autre jour, autre sottise! Claire est une passionnée de gesticulation-télévision, c'est comme la gym-tonic, on regarde la cassette à la télé et on fait de la gym. Et bien Claire fait pareil, elle regarde Dora et gesticule comme elle. Mais le top c'est Diego qui va au secours de bébé jaguar qui est dans un arbre! Oh qu'il est gentil ce Diego. Mais comment fait Diego pour aller chercher bébé jaguar, il fouille dans le sac à dos de son ami Dora, non, c'est trop facile! Diego a une console de poche qui matérialise n'importe quoi, et entre autres une liane pour aller cueillir bébé jaguar suspendu à son bananier. Mais Claire n'a pas de console de poche, mais elle a une tenture à côté d'elle! Et voilà Claire est partie sauver bébé jaguar!

Bilan: une bosse, un trou et plus de tenture!

PS: Claire sait maintenant, enfin tout du moins son postérieur, qu'elle n'est pas non plus au sommet de la pyramide alimentaire!

Laurent(Toiletteur pour chat, décorateur d'intérieur et éleveur de Claire!)

dimanche 8 juin 2008

La pucelle de Maroilles

En ce 7 mai, jour de deuil de la brocante de Vertain, un rayon de soleil est venu illuminer cette triste journée pluvieuse. Cette étincelle qui nous a réchauffé le temps d’une soirée, c’est la «pucelle de Maroilles».

Effectivement, pour qui n’est pas de la région, il existe de nombreuses spécialités gustatives dans les environs, on peut citer les fameuses Bêtises de Cambrai, la Jenlain, la bière des Jonquilles, etc… et finalement le Maroilles! Et ce samedi soir, nous nous sommes justement rendus à Maroilles, non pas pour en manger, mais pour aller à l’église! Ce n’est pas que je trépignais d’impatience d’aller à la messe, mais il s’agissait de tout autre chose. En effet, l’église de Maroilles abritait en son choeur la scène d’un récit historique dont l’un des acteurs ne nous était pas inconnu!

Cette reconstitution avait pour cadre le clocher de Maroilles avec son orgue immense qui surplombe majestueusement la nef faite de pierre bleue vieillie par le temps. Le récit de cette fresque historique et musicale rassemblait une dizaine de comédiens, ainsi qu’une trentaine de choristes. La chorale tenait la positon centrale, alors que les narrateurs investissait la place deux par deux, en vis-à-vis, de part et d’autre du chœur pour s’apostropher, le tout sur un fond d’orgue, qui mystifiait le lieu déjà intemporel et plein d’émotions. Voilà pour le décor! Quant au spectacle, il s’agissait d’une mise en scène de tranches de vie des Maroillais et les Maroillaises au Moyen-âge. Voilà, cela n’aurait pu être qu’une série d’anecdotes burlesques, mais en réalité il n'en fut rien! En fait, ce samedi soir, sur la route du fromage aux effluves méphitiques, un mélange de curiosité et d’impatience nous animait!

Mais pourquoi sommes-nous aller voir une fresque dans une église, à Maroilles, un samedi soir pluvieux et qui est donc l’actrice que nous connaissions? C’est une femme, je me suis déjà trahi un peu, et ce récit comptait entre autres une histoire de pucelle, ladite pucelle étant interprétée par notre voisine! Eh oui, voilà le pourquoi, notre voisine joue la pucelle dans une église, incroyable! Et bien c’est le mot! Parler en public est une chose certes difficile, mais jouer un rôle (« de composition », enfin je pense) en est une autre. Mettre de l’émotion, de la gestuelle et par là même investir l’âme du personnage en quelque sorte, demande une certaine forme de talent. Eh bien, nous pensions naïvement que notre voisine mettait tout son talent dans son merveilleux métier de kiné, mais maintenant on sait aussi qu’elle en a secrètement gardé pour le bonheur des spectateurs! Ma mie et moi sommes tombés d’accord, si nous devions faire une prestation comme celle-ci, nous donnerions tout son sens à l’expression «mort de trac».

PS1 : Encore merci pour le repas, tout était parfait et divin!

PS2 : Laure nous a demandé si quand elle serait grande, elle aurait aussi une robe de princesse avec les fleurs comme toi, Charline!

Laurent