vendredi 30 mai 2008

Premier pique-nique à Trois

Les beaux jours reviennent et les bétises aussi...

L'idée d'un pique-nique était bonne avec le frangin en plus c'était encore mieux, quelle solidarité! Mais le chocolat n'était pas vraiment une bonne idée!


Et pour ceux qui n'ont pas de chat, c'est bien triste de ne pas avoir de chaton! Eh bien, n'hésitez plus, il nous en reste un en stock, voici sa photo (pleine qualité cliquez!). N'attendez pas trop longtemps avant de vous décider, notre stock est limité (c'est un arrivage du mois d'avril).

PS: pour ceux qui ne sont pas encore convaincus: sa durée de vie est limitée ici y'a Claire!

Laurent (Fourgueur de chatons)

dimanche 25 mai 2008

Spectacle de danse

Ce 25 mai, jour de fête des mères, Laure et Claire ont offert à leur maman un magnifique cadeau: un spectacle de danse. En effet depuis plus de quatre mois déjà, nos deux filles nous donnent à chaque cours de danse un aperçu de leurs talents, mais le vrai spectacle c'est aujourd'hui!

Ce matin vers 10h, c'est donc le branle-bas de combat, Claire réveille-toi, Laure habille-toi, Laurent rase-toi, etc... Toute la famille doit être dans la voiture pour 10h45, et c'est une organisation, entre Claire qui veut absolument son "bib lait-choco", mais pas trop chaud et Laure qui trouve que sa coiffure n'est pas comme elle le souhaite, trop serrée, des cheveux qui gênent dans ses oreilles, c'est pas gagné! Mais bon à 11h tout le monde est dans la voiture presque habillé et presque réveillé.


L'arrivée à la salle de danse commence par les retrouvailles des petites, par la salle d'habillage et enfin c'est le calme... Tout d'abord ce sont les petits avec la chorégraphie "double jeu". Tous les petites étaient habillées en "oui-oui" avec un sac bleu. Claire mène la troupe sur l'estrade avec sa malice habituelle! Ensuite place aux adultes, pas mal les adultes, Myriam devrait s'y mettre à la danse! Puis une pose, courte, et dans l'entrebaillement de la porte, on distingue une tête qui attend probablement le signal pour surgir. Cette tête c'est celle de Claire bien entendu suivie de Laure. On pensait à un remix de Polnareff, mais non apparement c'était un truc de clown. Claire était au premier rang et c'est dur d'être au premier rang quand on veut regarder les autres pour les copier car Claire n'a pas été très assidue je pense! Mais sa gentille soeur était là pour elle, merci Laure!

Finalement, le spectacle s'est fini sur un air de panthère rose titre qui convient parfaitement à Claire d'ailleurs!


Hier, Laure voulait en prévision du spectacle de danse, savoir où était la salle, donc j'ai fait la braderie de Romeries avec elle en vélo, il y avait plein de manèges. Et aujourd'hui ils ont eut le saint graal "des places de manège" pour leurs loyaux services envers l'école de danse, très reconnaissante d'ailleurs! Claire n'en est pas resté là, elle est repartie avec un "snack and drink" qu'elle ne laissera pas s'envoler!


Laurent (photographe de danseuses en herbe)


samedi 24 mai 2008

Les gouttes

Il pleut…et le jardin arbore en cette saison de formidables couleurs et même de magnifiques arcs-en-ciel. Claire n’en avait jamais vu de si près ! On aurait dit qu’il prenait racine dans la pâture de Luc notre voisin fermier. Mais pour photographier un majestueux arc-en-ciel, il faut braver la pluie. En cours de route, je me rendis compte que j’étais poursuivi par Claire (en pyjama et pieds nus), puis par Laure qui essayait (soit disant) de rattraper la fugitive et finalement au loin, bien distancée, par Myriam qui gesticulait furieusement. On dit souvent que la pluie tombe comme nous tombons amoureux c’est-à-dire en déjouant les prévisions, eh bien Claire fait partie de ces aléas ! Avec sa malice habituelle, Claire me demande : « c’est quoi qui a dans le narc en ciel », je lui réponds avec mon assurance de bon scientifique « il y a de la lumière et des gouttes d’eau ! ». Claire me rétorque alors aussitôt :« toi aussi tu fais des gouttes dans les toilettes ! ». La magie de l’arc-en ciel et d’un coup tombée dans le fond de la cuvette, enfin plutôt sur le bord! Dépité et surtout surpris par cette malheureuse comparaison, je lui signale que les garçons font des fois des gouttes ! Et Claire me dit sereinement, sur le ton de la réprimande: « y faut faire comme les filles comme ça y a pas de gouttes, les garçons de l’école y font comme ça, c’est la maîtresse qui l’a dit ! ». Bon, je capitule, Claire vient, l’air de rien, et du haut de ses trois ans (et cinq mois) de me faire la morale ! En rentrant tête basse à la maison, je songe à toutes les bêtises que Claire a à son actif, et malgré tout c’est moi le cochon !








Claire ne fait pas de gouttes, mais elle mange des « bis » au petit coin, elle pique la chaise d’Adrien pour faire des orgies (soit disant autorisées par Maman !) et surtout Claire mange à la manière « des Visiteurs ». Elle lape la soupe, plonge ses mains dedans, et les ressort en fontaine pour s’abreuver par giclée plus ou moins heureuses et quand on lui demande « Pourquoi tu prends les bonbons de Laure, où sont les tiens ? », elle répond « mes miens y sont dans mon ventre ». En effet Claire ne fait pas de gouttes, mais sait faire bien d’autres choses cochonnes aussi...

Laurent (L’âme n’aurait pas d’arc-en-ciel, si les yeux n’avaient pas de larmes)

vendredi 9 mai 2008

Une séance d'astrophotographie bien chaude!


Nuit du 8 mai 2008,

En regardant le ciel étoilé ce soir là, confortablement installé sur la terrasse, je me suis dit: "Voilà encore une nuit bien chargée en perspective!" Rien à voir avec ma libido, je vous rassure (presque sept ans de mariage et trois enfants, un cap!). En fait, ma nouvelle muse maintenant c'est Andromède! ou Cassiopée, enfin peu importe la mythologie grecque est pleine de jolies femmes!

Avez-vous déjà remarqué comment le ciel peut nous parler parfois... Et bien, il m'a parlé il y a de ça quelques mois, il m'a chuchoté à l'oreille et depuis je suis sous son charme.

Dès le crépuscule, dans le fond du jardin, je contemple le ciel. Pas une nuit exempte de nuages sans que je ne veille ce ciel nocture pour en tirer le meilleur. Je suis devenu comme on dit un "astrophotographe amateur". Amateur avec un grand "A" car pour l'instant, mon objectif est de me familliariser aux subtils réglages de mon reflex Nikon en vue d'immortaliser l'obscure essence de l'infini.

Pour être pragmatique, au programme de cette belle nuit sans lune: une circumpolaire (filet d'étoiles) avec un arbre dans le champ, et un cliché de la Grande Ourse. Et oui, la constellation "Ursa Major", pour les shakespeariens, du "Chariot de David" ou encore de "la grande casserole" pour les poètes, se trouve au-dessus de votre tête (au zénith) à cette époque de l'année (fin avril, début mai). L'occasion d'observer d'un peu plus près la plus connue des constellations du ciel boréal. Bien entendu chaque nuit est une loterie avec ses bonnes et mauvaises surprises, un nuage, un phare de voiture, etc... Et bien cette nuit fut riche non pas en enseignements, mais en surprises!

22h30 à la montre, tout le monde fait dodo, mais pas moi! En fait, j'ai essayé de maintenir éveillée ma mie pour partager mon émerveillement, mais apparement l'émerveillement est une question de point de vue! Donc, je reprends, vers 22h35, absolument tout le monde fait dodo, je migre, dans une sollitude effrayante, vers le fond du jardin plein de loups sanguinaires (d'après Claire) avec mon matériel d'astro et quelques petits suppléments sans grande importance (couverture, biscuits, chocolat chaud en thermo, petits chocolats de la voisine, elle nous gâte en ce moment...).

Me voilà bien installé, près à shooter! Premier shoot une circumpolaire, une réussite on voit Polaris, l'étoile sans laquelle les astronomes perdraient la tête! Ensuite une rafale (pour le compositage) sur la grande Ourse. Enfin voilà, vers 00h30 au petit matin, c'est fini! Je me permettais une petite pause bien méritée, quand la plénitude de cette nuit fut brutalement interrompue! Un bruit étrange de "fric-fric", comme un frottement irrégulier vint me perturber. Un loup? Je range les chocolats, question de priorité, le patigoustier du Quesnoy vaut au moins un Macsutov équipé d'un reflex Nikon! enfin pour moi! Mais qu'est ce donc ce bruit qui me détourne de la dégustation de mon maigre encas (chipé au yeux et à la barbe de ma mie avec brio)? Muni d'un GSM, j'illumine le sol à la recherche de l'intrus responsable de ce bruit. Je me dirige donc assez péniblement vers la nuisance sonore qui ne fait que s'intensifier tant en fréquence qu'en intensité. Quelle ne fut pas ma surprise quand je vis une très grosse boule grisâtre, je cru d'abord à un chat, mais à la lumière du GSM, je vis la chose! Je me suis dit "c'est pas possible!" J'ai tout de suite pensé à la pub des "gratounettes", et plus particulièrement aux dresseurs de Hérissons qui ont probablement trimé pour que le Hérisson culbute l'éponge. Comme quoi Claire a un esprit tordu digne de celui de son père! Bref, voilà un Hérisson, enfin deux! J'ai pris une photo et j'ai maté durant une quarantaine de minutes en mangeant, il a pris son temps au moins! Enfin là, je le comprends, c'est un travail de précision, où l'erreur est probablement... piquante! C'est vrai que la reproduction du Hérisson ça fait un peu peur, mais au moins si la femelle ne veut pas, elle fait la boule, il n'y a pas besoin de simuler un mal de tête! Bon après toutes ses péripéties, il est tout de même 1h30, le marchand de sable commence à s'impatienter, mais cette fois je ne compterai pas les montons, mais les Hérissons!

Laurent (« La chose la plus belle qui soit est le mystère de l'Univers, berceau de l'art et de la science » Albert Einstein)

jeudi 1 mai 2008

Claire et le Loup

Le titre de cette petite chronique «Clairidienne» pourrait rappeler cette fameuse et nostalgique comptine «Pierre et le loup», mais il n’en est rien! J’aurais aussi bien pu l’intituler «Comment monter en épingle un épiphénomène!».

Alors voilà, c’est en cette fin de journée chaude et ensoleillée de ce bien triste mois d’Avril que Claire m’a raconté ses peurs nocturnes. Enfin plus précisément son unique «Démon de minuit» car Claire n’a peur de rien, absolument de rien, enfin presque!

Comme tout le monde le sait maintenant, le marchand de sable a du fil à retordre avec Claire. Effectivement, Claire ne s'endort pas! elle tombe de sommeil au sens propre! Donc, au cours de cette longue soirée, Claire s’est retrouvée seule avec moi, dans une intimité presque rassurante.

En début de soirée, nous étions cinq, confortablement installés sur la terrasse, dans nos bains de soleil transformés en «nichées» pour l’occasion, la température étant fort agréable! La première à sombrer fut Laure, après cette journée bien remplie, avec Nicolas, notre petit voisin et son fidèle compagnon de jeu. Ensuite suivie d’Adrien, qui s’est endormi après avoir eu un «Bis» réconfortant! Et enfin, ce fut le tour de cette frileuse de Myriam, qui s’est insidieusement éclipsée, avec l’impression du devoir accompli, pour déguster un «serial-killer» bien épais! Et après ma mie s’étonne qu’elle se réveille au moindre bruit au point qu’il lui faille des boules Quiès pour dormir, moi après avoir lu de telles horreurs, il me faudrait des tranquillisants! Enfin je sais que ça ne m'arrivera jamais «il y a bien trop de pages!».

Claire était donc allongée près de moi dans sa nichée et nous regardions le ciel et les étoiles après avoir parler de ses bébés, de Laure, et de plein d’autres trucs… Claire aime beaucoup discuter et elle avait trouvé ici oreille à qui parler! Quand tout à coup, un détail dans la nuit vint perturber la plénitude bien installée! «Les moutons parlent plus!» me dit Claire d’un air inquiet. En dépit de mes paroles rassurantes, lui disant «qu’ils étaient partis dormir», Claire n’était pas convaincue, elle songeait à un plus triste et funeste destin pour nos moutons. Après un rapprochement de nichée subtil, elle a ajouté «y a des loups là». Le «là» désignant le majestueux cerisier qui trône au beau milieu du jardin et dont le tronc cache d’après Claire une meute de loups affamés! J’ai bien songé à lui proposer d’aller voir ensemble, mais avec un peu de réflexion, l’herbe étant mouillée et surtout mes pieds étant nus, l’idée qui m’avait effleurée l’esprit est bien vite repartie. J’ai donc du me tourner vers une solution de repli pour expliquer à Claire qu’il n’y avait rien, ni loup, ni autre chose. Mais Claire m’a ôté cette épine du pied (quelle triste coïncidence!) en me proposant une solution : «Si y vient le loup, on n’a qu’à lui dire qu’y a du bon manger chez Charline (notre voisine kiné) et y pourra aussi la manger!». Si Charline savait ça! elle, qui la même journée, nous a offert gentiment quelques parts d’un somptueux gâteau qui conquit nos papilles en début de soirée et qui de plus a soigné avec «le feu sacré» qui la caractérise, et cela des semaines durant, le pied «tordu» de son père. Mais c’est pas tout, je lui ai demandé : «et si les loups avaient encore faim?» et là c’est le festival de combines pour échapper aux crocs des loups, pour information tous les voisins y sont passés (c’est curieux, mais pas nos poules! un oubli probablement…), même le maire c’est dire l’ampleur des dégâts et l’esprit tortueux de Claire (bien sa mère!). Finalement après avoir virtuellement décimé tout le village, elle me dit d’un air rassuré enfin : «là c’est sûr y a plus faim le loup!». Sur ses bonnes paroles, elle s’est endormie sereine! Je fis de même (après avoir serré la pince du marchand de sable en lui disant: «encore une de plus», quelle équipe!).

Laurent (One of the survivor!)