samedi 27 décembre 2008

Le mystère de la nuit…


C'est bien connu : « les yeux sont le miroir de l'âme ». Notre intérieur profond renferme parfois de terribles secrets, voire de bouillonnantes passions, et nous les croyons à jamais enfouies, à l’abri. Mais semble-t-il qu’à travers nos yeux, ils soient vulnérables! Nos émotions et nos sentiments sont perceptibles comme tant d’autres choses dans ce monde débordant de lumière! Mais dans l’obscurité d’une nuit, nos yeux, si précieux, semblent devenus accessoires. En fait, ils s'ouvrent sur un monde... inconnu. Cet immense espace obscur donne le sentiment d'être vide! Qui a t-il derrière une nuit sans lune? Tant de choses en fait! C’est un océan gorgé de joyaux scintillants qui semblent éternels! Ce trésor du ciel est pour celui qui saura l’appréhender. Le déchiffrer, c’est s’assurer d'y trouver plus que ce que l’on n’y cherche!

Cette passion pour la nuit m’est venu très jeune, à l’époque où connaissance rimaient avec science et impatience. Je me rappelle des longues nuits passé sur un tas de paille en plein milieu d’un champ dans la Somme, les yeux rivés dans l’obscurité. Tel un chat traquant la souris, je contemplais ce ciel généreux qui chaque année me ravissait. Vers une heure du matin, alors que la fatigue et l’humidité commençaient à m'envahir, ce ciel qui semblait ingrat au néophyte que j’étais, se remplissait de griffes de lumière. Ces splendides étoiles filantes (les Perséides) traversaient l’immensité et sonnaient pour moi le glas du marchand de sable. A l’époque, je ne savais pas que la trajectoire de la terre passait périodiquement au travers de celle d’une couronne de météores dans la constellation de Cassiopée à la mi-juillet et se déplaçait progressivement dans celle de Persée (d'où le nom de Perséides). Tout cela pour dire que la nuit a depuis mon plus jeune âge attisé ma curiosité et mon respect. Mais que faire devant ce mur noir ! Et bien observer, c’est sans nul doute la seule chose qu’un être humain ne pourra jamais faire sachant que l'étoile la plus proche du Soleil (Proxima du Centaure) se trouve à 4 années lumières de la terre ! La découverte de cette inconnue ne pourra se faire qu’à travers nos yeux…ou par le biais de notre âme…

Et bien, après de longues années d’abstinence (optique), ce Vendredi 26 Décembre 2008, j’ai repris ma passion pour le côté obscur avec les yeux d’un enfant et la patience d’un père…

Voici ma première photo (cliquez c’est pleine qualité !) de l’une des plus belles nébuleuses diffuses, situé sous l’épée d’Orion : La nébuleuse d’Orion (M42, NGC1976, AD:5°46’42’’, DE:0°03’)

Laurent (croqueur d’étoiles)

lundi 22 décembre 2008

Les réjouissances du mois de décembre

D’abord quelques petites photos de Bijou, le dernier animal (et aussi le plus petit) entré dans la maison, entièrement sous la responsabilité de Laure. Attention Bijou est toute petite (eh oui c’est une fille !) mais elle a des dents bien aiguisées et sait s’en servir. Cela lui a probablement sauvé la vie car Claire hésite davantage à aller la chercher dans sa cage et à la presser contre elle après une ou deux expériences douloureuses…



Mais le sujet du jour concerne les préparatifs de Noël. Pendant que papa fantasme sur la mère Noël, les enfants vivent aussi leurs premiers moments de bonheur en ce mois de décembre. Le coup d’envoi a été donné vendredi soir (le 12) avec la fête de Noël de l’école où nos filles nous ont montré, avec leur classe, un aperçu de leurs talents de chanteuses, avant de recevoir du père Noël un colis de bonnes choses. Claire en a également profité pour renouveler ses provisions de bonbons, les pères Noël déguisés (car le vrai ne vient que la nuit de Noël, c’est bien connu !) se sortent jamais sans une corbeille remplie de bonbons, cela Claire l’a très vite compris…


Puis nos filles ont pris goût à la scène. En effet, samedi, lors de l’arbre de Noël de l’université, elles n’ont pas hésité à monter sur la scène sur l’invitation de l’équipe d’animation afin de danser et chanter. Et bingo encore un père Noël déguisé, c’est presque aussi bien qu’Halloween !

Les réjouissances se sont poursuivies pour Claire mercredi car un troisième usurpateur (c’est un métier qui recrute en ce moment) est venu apporter des bonnes choses aux enfants de son club de danse. Dommage que les pères Noël apportent aussi du chocolat, très vite accaparé par papa.

Enfin, jeudi Claire a eu l’occasion de fêter son anniversaire à l’école, encore une occasion de récupérer quelques bonbons et d’être un peu la reine de la classe, l’espace de quelques minutes.

Bref les fêtes ont bien commencé. Et nos enfants espèrent que le père Noël, le vrai cette fois, ne les décevra pas la nuit de Noël, il faudra sans doute rappeler à Claire de nombreuses fois que le père Noël ne récompense que les enfants sages. Mais comme elle a maintenant 4 ans (presque 5 !) elle est forcément sage (ça aussi c’est bien connu). Quant à Laure elle sait maintenant ce qui se cache ou plutôt qui se cache derrière ce personnage emblématique de Noël, mais chut elle a promis de garder le secret, le plus important pour elle étant de ne pas être oubliée lors de la distribution des cadeaux.

Myriam

samedi 6 décembre 2008

Le bon choix


Ah Les Femmes… Non, ce n’est pas un article sur la misogynie, c’est seulement un constat troublant! Vous savez, j’aime observer les comportements, c’est toujours plein d’enseignements. Et mon constat c’est que le cerveau de la femme et plus complexe que celui de l’homme.

Voilà pour la petite histoire, les années précédentes au moment de Noël, je reformule toujours plus ou moins la même question, c’est-à-dire grosso modo: «Mimi que souhaites tu comme cadeau de Noël et d’anniversaire?», la réponse toujours la même : «Tu sais je n’ai rien besoin, tu es le plus beau des cadeaux pour moi!». Bon je l’admets, j’ai un peu enjolivé la chose, mais bon!

Maintenant passons à l’analyse, tout d’abord la question par elle-même est déjà bien mal posée, il faudrait déjà dissocier Noël de son anniversaire et intercaler la nouvelle année! Ensuite à la place du verbe «souhaiter», il faudrait plutôt le supplanter par la formule: «Qu’est-ce qui te ferait plaisir» apparemment plus approprié et plus proche de la susceptibilité féminine. Alors il y a un mois environ j’annonçais: «Mimi, qu’est-ce qui te ferait plaisir pour les fêtes de Noël?», et à ma grande surprise, la même réponse que les années précédentes…

Et pour moi et je pense pour la plupart des cerveaux masculins, la réponse «Tu sais je n’ai rien besoin» semble vouloir dire qu’elle ne veut «rien» ou «presque rien» pour les gentlemans! Et pour le cerveau féminin ça semble plutôt vouloir dire: «j’avais pas envie que tu me poses la question et d’une et de deux si ça ne me plait pas, ceinture, la mère Noël est en vacances». Globs.. ça fait peur… Ok, il faut que je fasse fort cette année car les années précédentes c’était comment dire, un bide! Voilà pour l’analyse de la situation… Pas brillant, il faut cogiter, chercher, le tout avec trois priorités:

1°- Pas trop onéreux (ça fait «J’ai claqué sans réfléchir…», je suis d’accord sur ce coup là)

2°- Pas de la camelotte (ça fait «Grandes vacances de la mère Noël…»)

3°- Originalité (ça c’est le maître mot!)

Pas simple, car il y a «originalité» et «originalité». En effet, pour une femme c’est pas pareil! Par exemple un bijou, c’est pas forcément donner dans l’originalité, c’est joli, mais pas original et deux fois sur trois trop cher! Comment faut-il faire pour taper dans l’originalité, bonne question! Un truc que les autres n’ont pas, pas trop voyant, qui plait à sa mie et bien Vendredi, soit trois semaines après le début des opérations, vers midi tapantes, j’ai enfin trouvé «le» cadeau original. J’ai finalement trouvé le Saint Graal, l’objet parfaitement original, une «petite bombe» dans les méandres des cadeaux de Noël… Cette année je vais cartonner!

Pour ceux qui ne le savent pas ma moitié relit mes textes pour y ôter mes coquilles et après avoir relu ce texte, je pense me faire un peu cuisiner, voir même beaucoup! Mais tel le brave templier d'Indiana Jones, je ne faillirai pas, je ne vacillerai pas jusqu’à Noël disons vers minuit et une minute, rien que pour le plaisir. Le temps n’est rien seul l’amour compte!

A bon entendeur, bonnes fêtes de Noël et bonne mère Noël à vous messieurs!

Laurent (à moi la mère Noël… )