La Clairette de Vertain

Contrairement à la «Clairette de Die», notre crément à nous nous laisse parfois un arrière goût de «Saint Yorre». Championne d’éparpillage de grains de riz au ketchup, Claire aime faire les pires cochonneries! C’est vrai qu’elle ne mange pas très proprement pour son âge! Mais, après tout pourquoi manger proprement quand on peut festoyer à la manière des «Visiteurs». Mais je n’en dirai pas plus car je me rappelle une blague de toto: «Toto mange très salement, alors son père s’écrie : Mon fils, tu manges comme un goret! Sais-tu au moins ce qu’est un goret? Oui p’pa! c’est le fils d’un cochon…». Soit, après l’épanchade du soir, Claire aime retrouver la douceur et la chaleur d’un papa attentionné pour partager sa nichée et accessoirement pour lui servir d’alibi quand il faudra aller au lit! Ce confortable papa y trouve bien évidemment son compte, après une éprouvante et interminable journée de labeur. Une pause au coin du feu préalablement préparé par sa mie n’est pas désagréable et permet surtout d’échapper à la vaisselle. C’est un peu mon petit côté fonctionnaire ça! Mais, la forme même des pyramides d'Égypte montrait déjà le modèle de la fonction publique. Les égyptiens avaient déjà tendance à en faire de moins en moins!

Mais depuis samedi, un intrus m’a remplacé! Il s’appelle «Loïs», va-t-on savoir pourquoi! Quelle tristesse d’être aussi rapidement remplacé par une peluche achetée en promo à Leclerc pour à peine 9 euros! Mais après réflexion, je n’aimerais pas être à la place de «Loïs» car Claire s’assoie dessus, le tape, le traîne. En fait, c’est un vrai souffre douleur…Ayant assisté à une séance de passage à tabac orchestrée par Claire et avec la collaboration musclée d’Adrien, je pense que «Loïs» est bien le seul à être tendre et doux! Adrien, fort de son gant de boxe s’adonne au corps à corps et cogne dur tandis que Claire, elle, préfère l’attaque par projection et plaque au sol le nounours après une brève prise d’élan! Bref, la tendresse est bien le maître mot!


Laurent( Papa usurpé !)

Les exploits du pitchou

Notre petit Adrien, surnommé Pitchou, commence lui aussi à faire parler de lui. Resté longtemps en dehors de l’agitation générale, il a bien observé notre vie de famille avant de se décider à en devenir lui aussi un acteur. Doté d’une taille et d’une carrure de joueur de rugby, il entend bien désormais faire comprendre à toute la famille que lui aussi a sa place . De plus Adrien a devant les yeux , depuis son plus jeune âge, un modèle qu’il rêve depuis longtemps d’imiter : sa grande sœur Claire. Mais pourquoi n’a-t-il pas envie d’imiter plutôt Laure, ce qui nous simplifierait beaucoup l’existence ? Disons que Claire possède un certain charisme, un certain magnétisme qui fait qu’on la remarque instantanément.

Toujours est-il que depuis quelques mois, Adrien ne cesse de faire des progrès au niveau motricité, après le 4 pattes sont venues la marche et la grimpette et voilà que de nouveaux horizons s’ouvrent à lui. Plus besoin par exemple de pleurer ou de crier pour obtenir quelque chose, avec un peu de débrouillardise, on peut l’obtenir soi-même. Adrien a d’abord profité de ses nouvelles acquisitions pour tenter d’améliorer son ordinaire en matière de repas, car l’appétit et la gourmandise de ce petit bonhomme sont sans limites. Mais il s’est très vite aperçu que ses compétences pouvaient lui apporter encore bien d’autres choses restées jusque là hors de sa portée. Il pouvait enfin s’approprier les affaires des grands, bien plus passionnantes que ses propres jouets. Adrien a ainsi pu un peu à la manière de Claire effectuer quelques expériences pour mieux comprendre le monde qui l’entoure. En effet, les œufs cassent quand ils tombent sur le sol, et ils libèrent un liquide jaune visqueux qu’il est jouissif d’étaler sur le carrelage blanc. Les chats s’enfuient quand on les approchent avec la ferme intention de vérifier si leurs poils et leurs oreilles sont bien accrochés. Les fruits posés sur une table de jardin tombent lorsqu’on secoue la table et la dégustation est alors possible en toute discrétion sans déranger quiconque (expérience corse).

C’est dans cet esprit de conquête qu’Adrien s’est emparé samedi dernier d’un verre, non pas d’un verre en plastique comme ceux qu’utilise Claire, non un vrai verre en verre. Sachant que ce genre de chapardage est souvent très vite interrompu par papa ou maman, Adrien s’est enfui en courant avec son larcin. Emporté par son élan il n’a pas vu la marche, le verre lui a échappé de mains et s’est brisé sur le sol et Adrien est tombé sur les morceaux. Cet exploit lui a valu une journée à l’hôpital et 6 points de suture à la main gauche. On pourrait penser que cet expérience désagréable lui servirait de leçon mais Adrien n’a pas du tout l’air gêné par son pansement et semble avoir rapidement oublié sa tristesse lorsqu’on l’a séparé de sa maman pour l’emmener au bloc opératoire. Une infirmière vient tous les jours lui refaire son pansement, elle travaille dans des conditions d’hygiène irréprochables, ne touchant même pas les compresses avec ses mains mais seulement avec des pinces. Heureusement qu’elle ne voit pas ce qu’Adrien fait ensuite avec son pansement. Il cherche bien souvent à l’enlever et a même réussi hier à le tremper dans la cuvette des toilettes, un endroit totalement stérile comme chacun sait.

A l’instar de Claire, Adrien a donc une prédilection pour tout ce qui est sale, il adore jouer à vider la poubelle et n’hésite pas à tremper ses doigts dans une crotte de chien pour en tester le moelleux. Espérons seulement qu’il n’aura pas besoin de recommencer plusieurs fois ses expériences pour valider ses théories.

Myriam

Chaud le mois d’Octobre!

Nous voilà déjà en Octobre, avec un tas de feuilles mortes qui s’accumule sur notre terrasse et le froid qui maintenant prend la place qui lui revient de droit! La bonne nouvelle là dedans c’est qu’un temps comme ça donne à Myriam des idées! Pas crapuleuses, mais seulement gustatives, malheureusement! Hé oui, elle fait des gâteaux et des plats cuisinés avec amour. En effet, depuis maintenant trois semaines, ma dulcinée s’affaire en cuisine, elle teste des trucs et attend avec impatience le verdict des affamés! Pour l’instant en bon enseignant que je suis, je mettrais un 16+ sans parti pri avec éventuellement un bémol pour la présentation et le service! Mais en bon «suscepticologue», je mettrais après réflexion tout simplement 20! Voilà tout ça pour dire que je vais encore faire des provisions cet hiver!

Ce week-end, lors de la venue d’Angélique et Félix, Myriam a pu mettre ses talents à l’honneur au travers d'un «gratin de courgettes» et pas un, mais deux gâteaux! Le premier aux noix, conseillé au mois d'octobre et le second au sucre, conseillé aux anorexiques (un bon million de calories)! Pour les déguster, Séverine, Olivier et Hippolyte se sont joints à notre petite famille élargie le temps d’un week-end avec Nala et Zouzou. D’ailleurs, le gâteau au sucre a tout de même fait une émule : «Nala», c’est vrai que le comble pour un chien, c’est de manger un gâteau au sucre non?

Olivia (ma filleule) et Adrien se sont bien entendus, apparemment ils ont un point commun: un goût prononcé pour la nourriture! Nous avons donc profité d’une pointe de soleil pour faire une photo de groupe avec tout le monde (pleine qualité, alors zoomez) sauf les deux petits chatons recueillis récemment par Laure et Claire, nommés respectivement «Ariel» et «Cendrillon» (y’en a une qui fait la lessive, l’autre les poussières !). Tout pour être heureux me direz vous, des chats «femme de ménage» et une épouse cuisinière pleinement épanouie! Oui mais, parce qu’il y a toujours un Mais! Claire a fait des bêtises, elle s’est bien amusée avec ses cousines et ami, elle a montré le bon exemple comme à son habitude, en expliquant comment ranger sa chambre. Et malgré tous les efforts de Laure pour nous expliquer que c’est pas la faute de Claire, mais celle des chatons qui… Bref, on dit d'un accusé qu'il est cuit quand son avocat n'est pas cru, n’est-ce pas! Enfin nous ne nous plaignons pas, à chaque période de la vie ses petits tracas! Et pour l’instant, les petites filles aiment les poupées, les petits garçons aiment les soldats. Mais, plus tard… les grandes filles aiment les soldats, les grands garçons aiment les poupées et là d’autres tracas ! Restons donc philosophe: «le temps est un grand maître, dit-on!».

Et pour conclure, je rajouterai juste deux petits mots pour la mie: «je t’aime!».

Laurent (L'amour c'est comme une maladie; ça finit toujours au lit!)