Cela fait bien deux mois que Laure ne me parle que d’une chose: le prénom du bébé! Hé oui, normalement, c’est moi qui trouve le prénom si c’est une fille, et c’est une fille. Avant, c’était assez simple JE choisissais et le futur bébé s’appelait comme JE l’avais choisi! Maintenant, j’ai un petit ange au dessus de mon épaule, qui me travaille au corps pour savoir comment je compte appeler la petite, vous savez comme celui qui conseille Milou dans Tintin au Tibet. Ce petit ange c’est Laure, Claire s’en fout et Adrien tant que ça ne se mange pas, il ne se sent pas concerné! Bon comment faire pour changer de sujet, avant c’était facile,
mais à sept ans c’est peine perdue! Enfin presque…Il suffit finalement de trouver un sujet de conversation plus important aux yeux de Laure, et c’est pas gagné! Mais j’ai trouvé! Depuis hier, huit petits nouveaux aux grandes oreilles sont arrivés! Après quelques négociations avec Laure et surtout sa maman, j’ai réussi à attirer l’attention de celle-ci sur un autre projet fédérateur. Soit, après recherche sur leboncoin.fr et un coup de fil à Marc (merci encore), voilà huit Lapinoux gratos venus de Belgique. Huit lapins, trois envieux, le partage s’avérant difficile, Claire propose une solution: Laure 3, Claire 5, Adrien 0 car trop petit! Après discussion, j’ai tout de même réussi à en avoir un que j’ai affectueusement appelé «Quenotte». J’ai longuement hésité, mais par délicatesse, je l’ai pas appelé «Civet» ! Bon mais c’est pas tout je vous laisse, le soleil sort, un petit barbecue se dessine et surtout il y a «Gigot» à finir…
samedi 25 juillet 2009
Les Nouveaux locataires
samedi 4 juillet 2009
Les Ephémères
Dans l'univers merveilleux de l’observation du ciel nocturne, je découvre la prolifération d’un monde inconnu, ou plutôt méconnu! En astronomie, je franchis la frontière qui, de la connaissance du réel, sépare les enchantements
des premières observations. Je me rends compte que le passé, le présent ainsi que le futur ne sont qu’une vision de l’esprit, un point de vue relatif cher à Einstein. Le temps, si précieux pour certain, n’est pas universel. L’observation visuelle est mise en défaut par l’idée que l’on se fait du temps,
de sorte à ce qu’une galaxie, si belle, si stable dans l’oculaire de mon télescope, n’est certainement plus depuis…la naissance de notre système solaire! Tout est unique et le temps, un voile qui brouille l’esprit des plus éclairés. Pour étayer ces dires, je vous propose un petit voyage dans l’éphémère. Dans la nuit, la flamme
de la bougie s'agite d'un mouvement dont elle a le secret. Certains diront la turbulence, oui! Qui mène aux probabilités et à la théorie du Chaos, et finalement à rien, rien de plus que la certitude d’une grâce éternelle. Elle seule peut ainsi à la fois éclairer la pièce, mon esprit et hâter mon imaginaire. L’esprit est souvent capté par une flamme, un barbecue est souvent pour moi le siège de profondes pensées! L’esprit se vide, l’estomac se remplit, et la vie continue…
Un orage, ce phénomène naturel est un art sans répétition où chaque représentation est unique, où chaque arc électrique ne pourra jamais être reproduit, la composition sera unique à jamais. Mais l’éclair éphémère n’est pas apprécié à sa juste valeur, on le snob, on le banalise, voire même, on l’évite! C’est passer à
côté de l’essentiel de ne pas profiter des choses éphémères. Pour s’en rendre compte, il faut «coincer l’éphémère», la photographie est un moyen d’y parvenir et ainsi d’éviter cette frustration. On dit aussi que la beauté est éphémère, la nature elle-même est éphémère.
Etre heureux, est un sentiment qui peut être ressenti comme éphémère et à l’appréciation de tout un chacun. Pour moi être heureux, c’est de voir mes enfants croquer la vie, des moments où rien de plus n’est nécessaire.
Laurent (Père de Claire maître dans l’art de «la sagesse éphémère»)
mardi 30 juin 2009
La fête de l'école
Myriam
mardi 23 juin 2009
C'est une fille!!!
Myriam
lundi 18 mai 2009
La gendarmette
Voilà, les personnes qui me connaissent un tant soit peu savent que j’ai de temps à autres la guigne, une terrible malchance… Se faire fouiller comme un terroriste à l’aéroport, tout le monde a ses bagages sauf bibi, ils sont restés à New-York, c’est parfois dur! Ca me rappelle un film avec Pierre Richard: la Chèvre. Il entre dans une salle de réunion, là trône une table ronde avec plusieurs chaises, dont une cassée, il hésite, puis il choisit la mauvaise! C’est un peu, ma vie, d’ailleurs, il m’est arrivé la même chose dans un bus, je suis monté le premier donc j’avais le choix du siège. Il s’est mis à pleuvoir, une fuite de toiture et finalement un filet d’eau sur ma tête, il y a encore beaucoup de choses à raconter, mais voilà quelques épisodes de ma déveine. Vous êtes vous déjà posé des questions sur la chance et la malchance? Et bien moi, je commence à m’en poser… Ce Lundi 18 mai fût une belle journée ensoleillée, mais curieuse… J’étais depuis le matin en réunion CISIT (Campus International sur la Sécurité et l’Intermodalité des Transports), réunion que j’ai écourtée vers 15h30 pour aller à 16h30 chez le coiffeur avec le petit pitch. Etant en avance, je me suis dit tient je vais aller chercher le modèle simplifié de voiture en bois pour le CISIT justement, qui était retouché par papa. Arrivé à Quérénaing avec un air d’Emile et Image, j’étais dans les étoiles, un stop, une voiture devant moi qui marque l’arrêt, elle démarre, je la suis! Et une voiture de la gendarmerie avec une jolie gendarmette toute jeune et tout jolie, elle me fait signe de me mettre sur le côté en me demandant si je savais pourquoi elle m’avais arrêté? Je lui dis que je ne savais pas. Elle me dit d’une voix qui me fait encore frissonner: «Vous n’avez pas marqué l’arrêt au stop monsieur!». Mince, c’est vrai! Je lui dit qu’elle avait raison et que j’étais désolé, elle sourit, je souris et elle me dit: «c’est bien, beaucoup d’automobilistes n’admettent pas leurs fautes!». Pensant être passé à travers ses griffes, je me décontracte et c’est à ce moment qu’elle me demande mes papiers et de venir dans le fourgon pour dresser le PV, 4 points de retrait au permis, 90€, le tout avec le sourire! Elle me dit: «c’est la première fois», je lui dit: «oui», elle me dit: «faut faire un voeu alors!» C’est tout de même curieux la vie, jamais eu de PV, le premier fait suite à une journée sur la sécurité dans les transports, c’est vraiment un comble! Dire que Myriam m’appelle «la tortue», c’est beaucoup dire sur ma conduite chauffardesque! Enfin là-dedans j’ai tout de même eu de la chance, je suis tombé sur une jolie gendarmette, ça adoucit la note…
PS: Sinon merci à Delphine pour ses oranges, mais je préfère les prunes!
Laurent (stop, 5’ d’arrêt)
mercredi 13 mai 2009
La partie de Mille bornes
Elle nous sollicite souvent pour faire une partie et se propose très aimablement pour préparer le jeu en vue de la partie. Elle sort les cartes de la boîte et les répartie entre les joueurs avant que ceux-ci n'arrivent. Samedi dernier nous voilà donc sollicités pour jouer, nous nous installons, les cartes sont déjà distribuées, la pioche est en place, tout paraît en ordre, alors nous commençons à jouer. Et là quelle surprise, Claire a les 4 bottes dans sa mise de départ!!! Voilà qui lui donne un atout certain. Pour bien renforcer son avantage elle nous accable d'embûches, pas moyen de faire des points et si la carte qu'elle vient de piocher ne lui convient pas elle nous propose de l'échanger contre la fameuse pompe à essence qui nous manquait depuis déjà 10 tours!
Quand vient l'heure de compter les points, à notre plus grande surprise, Claire gagne, finalement c'est très facile quand on est la reine de la triche...
Myriam, joueuse malchanceuse de "Mille bornes".
samedi 25 avril 2009
Marrakech
Nous voilà de retour, après une semaine pleine de dépaysements! En fait c’est le moins que l’on puisse dire…Au Maroc, en particulier à Marrakech, où la moindre chose se négocie, c’est un peu la «jungle» pour des Occidentaux comme nous. Mais le mieux est de vous faire un petit topo en photos (cliquer!) de notre séjour, alors voilà pour le récit.
Tout d’abord, après avoir déposé la voiture chez Wendy et Sandra en Belgique, nous avons pris le train pour l'aéroport de Zaventem, que nous connaissons bien maintenant, car nous y avons passé tout de même sept heures! C’est mon petit côté Pierre Richard!
Puis c’est le départ, tout le monde est là, Laure et Claire étaient d’ailleurs très attentives au décollage, puis trois heures de vol. Les hôtesses de l’air ont fait connaissance avec Claire et son hyperactivité, qu’elles ont
essayé de calmer à coups de jus d’orange et de petits trucs à manger, mais c’était peine perdue! Enfin, de ce fait, on n’a pas dépensé grand-chose dans l’avion! A l’arrivée, là par contre il y a du changement, il fait chaud, même le soir. Après avoir
rempli une tonne de papiers on sort finalement de l’aéroport et on commence les négociations avec un chauffeur de taxi, finalement 150Dhs, 14€ le grand taxi, en fait, il nous a «pigeonnés», mais on était fatigués et les enfants aussi, alors pas le choix! Pas de ceinture, la fenêtre ouverte, on découvre la ville, la Ménara, les gens
qui circulent à pied, partout, impressionnant! Arrivés à l’Hôtel, là c’est le grand luxe, quel contraste avec le «dehors»! On découvre notre chambre au rez-de-chaussée, rien que six lits avec une vue terrible sur un petit palmier que j’ai
pris en photo de mon lit. Le lendemain, petit déjeuner de roi comme tous les matins, avec galettes, le régal des enfants. Une dame prépare ça dans un coin et les enfants vont la voir les faire (ce qui nécessite un vrai coup de main)
et reviennent avec un vrai «butin» sous le regard admirateur d’Adrien. Le petit glouton n’a d’ailleurs pas tardé à attirer l’attention des serveurs qui ont vite compris les priorités du Pitchou, un bisou par ci, une galette par là avec du miel, pour ne rien gâcher! Puis la piscine, avec les jardins autour, le tout magnifique avec une grande variété de plantes et d’arbustes, dont un Néflier planté juste devant l’appartement, plus particulièrement au dessus de ma chaise longue. Pourquoi tant de précisons?
Tout simplement parce qu’il n’y a plus de Nèfles dans ce périmètre, délicieux ces trucs-là! Il y a des fleurs partout, des tortues, des citronniers, des orangers et plein d’autres choses…Pour les repas c’était soit au resto, soit en terrasse, devant la piscine. Tajines, super poissons, etc…Le soir, après une chaude journée (37°C), c’était repos sur la même chaise longue avec une douce chaleur
persistante et un petit thé à la menthe très chaud et puis toujours des odeurs de nourriture et d’épices émanant de partout. L’appartement quant à lui est conçu de telle sorte à rester frais, même par temps chaud! Donc les nuits sont reposantes, on dort comme des marmottes là bas! Laure et Claire n’ont pas tardé à s’acclimater à ce nouveau monde, des copines partout, le rêve! Elle se sont
rapidement liées d’amitié avec les filles du directeur et ont ainsi obtenu un passe illimité glaces and Co, le personnel les surveille comme les enfants du directeur, les voilà intégrées, on les voit passer de temps à autre vacant à leurs occupations,
partageant leurs jouets et leurs expériences. La naissance de chatons dans la maison de jardin, sous une roue de tracteur, d’après les dires de Claire, fût un événement traduit en plusieurs langues et largement diffusé dans l’hôtel! Dès le deuxième jour donc, le soir, notre
table était celle des enfants, deux de plus, puis trois, ça fait une table de huit et deux serveurs en plus dont un affecté à Adrien, le gourmet! Il goûte tout avec une attention d’épicurien, le repas dure quelques petites minutes pour les filles, mais presque une heure pour le Pitchou, qui épuise les serveurs, surtout un dénommé Abdullah, qui méritait bien ma très convoitée serviette de congrès comme petit cadeau de départ!
Sinon, la vie à Marrakech est radicalement différente de la nôtre, beaucoup de chômage et de pauvreté. Mais surtout un harcèlement à l’achat permanent qui peut être fatigant à la longue, de plus certains taxis, profitant de la situation, prennent les touristes pour des «porte-feuilles». Mais on ne se fait avoir qu’une seule fois!
Après on se renseigne sur les prix avant, ce qui n’empêche pas de dures négociations, mais ça marche…Le truc pour moi c’est de parler le premier par exemple pour un grand taxi, on dit 20Dhs sachant qu’un touriste qui négocie peut l’avoir pour 30 à 35, le gars dit non 50, etc...et on l’a à 30, 35, si on le laisse parler il commence à 100, voire 200 et là c’est plus dur de descendre à 35Dhs! Une semaine ça passe vite, mais nous avons eu le temps de faire la place «Jamaa El Fna» (assemblée des morts en français), c’est soit disant le cœur de Marrakech, mais certainement pas le poumon, il y a plein de monde, des voitures, des charrettes tirées par des ânes, des bus qui drainent tout ce petit monde avec brio. La place est surtout un endroit de folklore,
nous y sommes
allés vers 18h30, Myriam a pris un serpent sur les épaules, Laure, Claire et Adrien ont goûté des fruits secs et du jus de fruit, etc…Enfin pour ma part la place n’a rien d’exceptionnel, par contre les souks plus haut dans la médina sont incroyables! Moi qui aime le climat des «vides greniers» de village, je trouve que les souks (qui portent bien leur nom) sont tout simplement inoubliables de part leur diversité. Nous y sommes allés
sur les conseils d’un serveur de l’hôtel un soir avec le bus 10Dhs pour tout le monde! A l’embouchure des souks, une petite place «Bab Fteuh» entourée par des boutiques donne sur de petites ruelles, de multiples petites ruelles étroites. En fait, on y pénètre à vrai dire un peu
inquiet, mais rapidement, les odeurs d’épices (Cannelle, Safran, Gingembre, Curcuma, Cumin, etc..), de nourriture,
l’énorme variété de choses exposées, nous entraîne à aller plus loin dans les souks. Des sortes de petites toitures en nattes surplombent les petites ruelles pour sans doute protéger du soleil. On y trouve un climat très particulier, des escaliers, des portes qui peuvent vite devenir des «cul de sac» dans ce labyrinthe inextricable d’étals en tout genre. Le royaume de la négociation et des bonnes affaires pour les touristes qui s’essayent au marchandage. Nous sommes revenus contents de nos achats avec l’impression d’avoir pris notre revanche sur le taxi! Question nourriture, les gâteaux marocains (pour ma part particulièrement les «kaab el ghzal») sont excellents, ainsi que tout les plats en sauces délicatement épicés, même le poulet aussi simple
soit-il est curieusement meilleur qu’en France. Mon seul regret, ne pas avoir eu le temps de goûter le Tajine au «Coings et au miel», chaleureusement conseillé par le cuistot de l’hôtel, sachant que j’ai tout de même bien donné dans le Tajine «Kefta»! Ah j’allais oublier, là bas un feu rouge, ça veut dire «ralentir» et les passages piétons «tente ta chance»! Le retour s’est fait plus rapidement que l’aller, avec le rituel de paperasse douanière, où l’emprunt d’un stylo à un policier m’a valu de multiples tentatives de négociations d’achat de ma montre en échange de ce service! Tout le monde passe tranquille sauf moi comme à l’aller, la petite fouille au corps faite, avec une autre tentative d’achat de
ma montre (Ma Tokyoflash ne plait pas à Myriam mais beaucoup aux policiers marocains apparemment!), nous reprenons l’avion avec un atterrissage sensationnel sans applaudissements, le pilote avait peut-être la Turista? En tout cas il semblait très pressé d’atterrir! Train, voiture et Mac do et voilà pour le petit topo…Tout cela pour dire que nous avons passé une très bonne semaine pleine de charmes orientaux et nous revenons avec plein de souvenirs, dont une bouteille de sable de Ouarzazate, offerte par l’hôtel, ça porte chance paraît-il!
Laurent (L’homme qui aime sa montre!)