dimanche 21 février 2010

L’envie secrète de Myriam !

Cela fait bien longtemps maintenant que je connais ma mie, dix sept ans déjà! Certains diront c’est beaucoup! Moi je dirais que dix sept ans, c’est peu quand on s’aime, mais suffisant pour découvrir les petits secrets de sa moitié. Tout le monde a des petits désirs que l’on garde secrets, c’est au moment de dormir généralement que l’on y pense. Se mettre dans la peau d’un héros, d’une héroïne que l’on admire, je pense que l’on rêve tous un peu de ce genre de chose! Moi, par exemple, je pense à des choses agréables avant de dormir, car cela fait une trentaine d’année que je fais le même cauchemar! Je me vois aller à l’école, tranquillement je passe la porte de la classe, je discute avec mes copains, le cours commence et là je me rends compte que je suis en pantoufles! Je pense que c’était ma hantise, probablement. Mais depuis avant de dormir et pour éviter de me retrouver en pantoufles, je pense à des choses sympathiques de sorte à faire un rêve agréable. Myriam fait la même chose, après que le marchant de sable ait emporté Marion. Et ces temps ci, nous faisions le même rêve ma mie et moi, mais celui-ci est bien plus cher aux yeux de Myriam qu’aux miens! Et ce songe, vient pour Myriam de se concrétiser! Ma mie n’a pas de grand désir, mais de tous petits… Myriam rêve en fait de se trouver dans une bibliothèque poussiéreuse, pleine de livres à la manière de l’histoire sans fin. Plein d’albums, de bouquins, d’ouvrages, de grimoires, de trucs qui se lisent quoi! Nous y pensions depuis longtemps, et voilà, le coin lecture plein de charme entouré de livres est maintenant terminé (cliquer pour voir qui lit en silence!). Il nous reste à le remplir de nombreux livres… On vient d’essayer notre nouveau coin de paradis, la première expression de ma mie est une mine réjouie, comme un fantasme assouvi en fait! Pour fêter l’événement, nous sommes passés faire les courses et nous nous sommes tous pris un livre et même deux pour l’heureuse maman. Un Mary Higgins Clark et un Elisabeth George. Pour les enfants, un tractolivre pour Adrien, un livre à colorier princesse pour Claire et un Martine petit rat de l’opéra pour Laure. Quant à moi j’ai enfin pris le dernier opus d’Harry Potter… Et nous avons tous lu, jusqu’à épuisement chacun dans son petit monde bien au chaud…

Laurent (où comment après dix sept ans, induire un orgasme «littéraire»)

samedi 6 février 2010

L'incrusteur

Nos enfants grandissent et leurs préoccupations changent, notamment pour Claire et Laure qui commencent à aimer avoir peur (pour de faux!). En effet, leurs centres d’intérêt initialement centrés sur les Barbie et assimilés, s’orientent maintenant plutôt vers la lecture disons évoluée (par opposition aux «Petit ours brun» chers à Adrien!). Laure et Claire lui préfèrent maintenant les «chair de poule», suite logique des «j’aime lire» avec une touche de «qui fait peur en plus». Avant la lecture se faisait la majeure parti du temps 10min avant le dodo près du lit des petites par maman. Maintenant, avec Adrien le gêneur et Marion la criarde/têteuse, la tâche de la dite maman n’est plus des plus facile! Alors nous avons un peu changé les habitudes, deux marmots chacun, c’est de l’équité ça hein! L’idée est la suivante: Calmer la Claire d’une part et intéresser Laure à la lecture d’autre part, cela laissant le temps à maman de lire les petits ours brun d’Adrien dans son lit. La collection chair de poule que nous avons achetée l’année dernière à l’occasion de diverses brocantes est intéressante à plusieurs niveaux. Elles mettent généralement en situation des enfants de quelques années dans un cadre sympathique, mais où il leur arrive des choses bien moins sympathiques! C’est l’une des choses qui attire Laure et Claire vers ce type de lecture contrairement aux j’aime lire qui ne font pas suffisamment peur à leur goût! L’autre chose qui les intéresse c’est qu’un chair de poule c’est une centaine de pages! Ca veut dire 45min de lecture pour papa (qui en profite pour apprendre à lire tout haut!). Voilà notre nouveau cadre de vie lors de nos soirées hivernales à quatre. Nous passons donc de belles soirées Laure, Claire et moi dans mon lit bien au chaud avec une lampe de chevet allumée pour plus d’intimité. Le temps exécrable des mois de décembre et de janvier ajoute une certaine ambiance de bien être à notre nichée «Lecture». Nous nous sommes fait quelques mémorables soirées lecture notamment avec «Le chat rip», «Terreur sous l’évier», «l’invasion des extraterrestres» et bien d’autres…Ces petites soirées sont agrémentées de collations légères (Pommes, verres d’eau, etc…). Voilà, c’est idyllique n’est ce pas! Oui, mais c’est sans compter sur l’incrusteur! En fait, Adrien aime les nichées et les pommes et un jour, il a ouvert la porte de ma chambre est nous a vus pomme à la bouche, livre à la main, le tout dans une nichée sympa. Et voilà, il n’en fallait pas plus pour l’incrusteur! Toujours la même approche, il vient sagement à proximité, demande si «ça va?», puis attend, il dit ensuite «c’est pou papa ça» en désignant les pommes! Puis il se glisse entre Laure et moi, comprenez que si il se glisse entre Claire et moi ça castagne sec! Puis il revient sur son idée première et dit «c’est pou papa ça» en désignant toujours les dites pomme, et soudainement, il dit «c’est pou Adien ça!». Ca semble à peu de chose près être la même idée, mais avec une notion de propriété qui change. Au final, l’incrusteur s’approprie tout jusqu’au livre que nous sommes en train de lire, puis il part dans sa chambre généralement nu avec des pommes et un livre…Il prend grand soin à fermer la porte de notre chambre après nous avoir dépouillés, content de son action. C’est alors que nous sortons le bon chair de poule que nous étions en train de lire et nos pommes que Claire avait «planqués» quelques minutes avant l’arrivée de l’incrusteur/dépouilleur. Et oui les filles se sont faites avoir une fois, mais pas deux, ça a huit ans et cinq ans, mais c’est déjà très futé! Claire sait même faire sa mine triste quand Adrien part avec deux petits morceaux de pomme alors qu’elle a caché sous le lit une bonne quinzaine de quartier! «Terreur sous l’évier», c’est le premier livre que j’ai lu, c’est l’histoire une éponge pourrie qui trône sous un évier et y a cent page la dessus, quoi qu’il en soit, Claire ne touche plus une éponge depuis! Si un éditeur/écrivain m’écoute, nous sommes intéressés par la même chose mais avec des bonbons sous l’évier!

Laurent (compteur de «chair de poule»)

jeudi 26 novembre 2009

Le quatrième schtroumf !

Et oui, nous sommes six maintenant, le repeuplement de Vertain a commencé! La petite Marion est là, parmi nous, entourée d’amour! La semaine à la maternité est finalement passée assez vite, en comparaison des précédentes césariennes où le temps m’avait paru long! J’ai choisi de vous raconter cet épisode-là comme une pièce de théâtre, c’est à la mode dans la classe de Laure.

Acte un : le lave-linge

Que dire sur un lave linge me direz vous eh bien plein de choses…Tout a commencé la veille du départ pour la maternité, Myriam me dit: «je suis fatiguée je n’ai pas eu le courage de faire toute la lessive, il faudra que tu gères!». Je lui ai répondu avec assez d’indifférence je dois bien le reconnaître: «pas de problème», mon attention étant plutôt détournée par un petit reportage sur la secte des Raëliens (Raël pas terrible, mais ses anges pas mal!). Elle me répond: «tu sais comment faire hein?», je lui rétorque (pour avoir la paix): «bien sûr, c’est moi qui l’ai mis en marche la première fois!». J’attendais la suite tout de même, mais…rien pas d’infos supplémentaires. Bon c’est pas grave, je vais «gérer». La voilà partie, et le linge lui est resté! Le premier jour, j’ai regardé le tas de linge et je me suis dit on verra demain soir, les enfants d’abord! Le lendemain soir venu, les enfants endormis, je suis revenu vers la machine à laver et j’ai commencé à préparer le matériel, le linge tout d’abord (ça c’est simple y’en a partout, partout, partout…), puis le produit pour le laver. Là faut faire attention! Même si ça sent bon c’est pas sûr que ce soit de la lessive, faut lire l’étiquette! De souvenir, il faut trier le linge, coton et synthétique, le coton c’est doux et léger et le synthétique c’est pas du coton! Pas de problème sauf qu’il n’y a rien de doux dans le tas et que je suis sûr par contre qu’il y a du coton, la poisse! Les étiquettes sur les maillots, ça c’est un truc fait pour les hommes , il y est inscrit la température et un fer à repasser barré, ça c’est de l’indication de qualité! En passant, le fer à repasser barré ça m’arrange bien ça! Tout va bien donc! Oui mais y’a un os tout de même, les trois quarts des pulls et autres liquettes n’ont plus d’étiquette! En fait, la veille en habillant Claire, j’avais déjà repéré l’étiquette de son pull pour savoir le sens de celui-ci et il n’y avait plus qu’un petit bout de l’étiquette, Bizarre! Après questionnement, Claire me dit que les étiquettes ça gratte le cou et les fesses, donc maman les a toutes coupées! Mince alors! Inspection faite c’est vrai plus d’étiquettes, pour mettre les habits, c’était simplement un peu gênant, par contre pour faire la lessive là c’est franchement la galère. Soit, c’est pas la Whirlpool qui va l’emporter! Je charge la machine avec tout le linge, en fait je la bourre, c’est bien fait pour elle! Pour le programme, je clique sur «synthétique», elle me demande la température, 30°C, c’est pas beaucoup, mais ça lave quand même et tant pis si les habits de Claire servent pour Marion! Et voilà, c’était pas si compliqué, il faut maintenant appuyer sur le bouton vert, le bouton «Play». J’allais oublier le plus important, mettre la lessive dedans, ce serait ballot! J’ouvre donc le compartiment, et là surprise, trois petits emplacements avec des machins écrits dessus, qui ne veulent rien dire…Bon il est trop tard pour reculer, une petite lichette dans chaque emplacement et une petite lichette sur le linge (on ne sait jamais) et «play»…Une heure plus tard, miracle le linge sent bon et n’a pas rétréci, demain j’essayerai avec 40°C! Bon c’est bien tout ça, mais faut sécher le tout maintenant, là pas d’inquiétude on met sur «prêt à ranger» et «play». C’est pas sorcier la lessive…Mais c’est pas un truc d’homme quand même, en fait, les jours suivants, n’arrivant pas à comprendre comment marche le programmateur pour faire tourner la machine la nuit et n’étant pas près à la démarrer manuellement en nocturne, je préparai la lessive avec le pitchou. Il était assis cuisses contre ses chevilles (vous savez, comme les enfants savent faire sans avoir atrocement mal dans les cuisses), juste à la hauteur du tambour et il regardait dedans! Je pense qu’il se demandait ce que je faisais, pourquoi mettre des trucs là dedans pour les retirer ensuite? Mais il m’aidait, c’est par solidarité sans doute…

Intermède de Laure : C’est kiki? (qu’est-ce qui?), malgré les apparences rien à voir avec le Youki de Gotainer! Seuls les initiés pourront comprendre!

Acte deux : Gestion des repas

Tout d’abord, il faut savoir qu’on ne le roule pas Adrien, surtout quand il est question de nourriture houlà! En fait, j’ai remarqué un truc curieux que je n’avais pas observé avant! Adrien surveille la préparation du repas! Quand on sort les ingrédients, il vient avec son tchoutchou (tracteur rudimentaire qui marche par le biais de brèves impulsions des pieds sur le sol) et il observe, il sens, puis il repart vers la télé pour voir si Franklin est toujours ami avec Martin, puis il revient histoire de savoir si ça se passe bien, et il dit de temps en temps «c’est quoi ça?»,après la réponse, il repart frénétiquement, un coup d’œil sur Franklin et un grand coup de bélier sur Claire qui regarde ce même Franklin les pieds sur le canapé, la tête au sol! Finalement, Claire braille parce qu’Adrien lui a mis un coup de tchoutchou dans la face pendant qu’elle regardait Franklin. Hé oui, après réflexion, c’est possible, vu sa position! Mais Claire n’en reste pas là, Adrien revient hâtivement avec son tchoutchou en pleurant et en se tenant les fesses, une belle morsure d’ailleurs, quatre traces de dents à travers le jean… et vient ensuite l’heure du repas tant attendu. J’appelle les filles, Adrien lui attend devant son assiette depuis un bon dix minutes maintenant avec la fourchette à la main et dit «saucisses» férocement! Avant, en toute honnêteté, je pensais que Myriam n’avait pas la technique avec Adrien pour le repas, il y en avait toujours partout. Maintenant je sais et je compatis! On dit des fois de quelqu’un qu’il mange salement, mais ça veut dire quoi? Il fait du bruit en mangeant, il en met un peu à côté, etc…En fait avec Adrien, il faut revenir sur la définition, il ne mange pas vraiment salement moi je dirais, disons qu’il festoie, je pense que c’est le mot, c’est une contraction des termes «festif» et «joie» et ça définit un peu son état d’esprit. Manger à la Jacquouille, ça c’est Adrien. En fait au début du repas, le petit pitch mange assez proprement avec une fourchette, il en met tout de même partout, mais bon! C’est au bout de quelques minutes que ça se gâte sérieusement, fâché que la nourriture n’arrive pas assez vite, il laisse la fourchette de côté pour attaquer le repas à mains nues et là c’est la catastrophe, il se frotte, forcément ça colle, et c’est parti…Claire non contente de s’être fait éclabousser, en profite pour déverser la moitié de son assiette dans celle d’Adrien discrètement en vue d’avoir le dessert pour avoir fini toute son assiette! A noter que l’autre moitié étant tombée soit par terre, soit sur les jambes d’Adrien! Mais Adrien lui s’en fiche il mange tout, c’est incroyable, il faut le voir pour y croire. Un soir, j’ai fait une moussaka, en fait je l’ai décongelée pour être précis! Si je l’avais cuisinée, j’aurai su ce qu’il y avait dedans et jamais je n’aurais fait ça, une erreur je dois bien le reconnaitre, c’était disons très aubergines! J’ai dû faire des œufs comme plat de remplacement histoire de rattraper le coup! Personne n’a aimé, sauf Adrien qui a tout mangé, tout! De la purée aux aubergines, en passant par les œufs de Claire! Incroyable! Les enfants aiment plutôt bien les spaghettis bolognaise, c’est vrai que c’est bon, facile à faire, mais là aussi il faut être à l’affût du petit truc qui fait la différence. Dans ce cas de figure, il faut couper les spaghettis, sinon Claire joue à Belle et le Clochard, précisément l’épisode du bisous spaghetti, c’est rigolo à la télé, mais là y a pas l’autre chien pour contrôler la trajectoire du bout de spaghetti qui n’est pas dans la bouche. Celui-ci fouette donc allégrement le visage de Claire à plusieurs reprises grâce à la forte aspiration donnée par celle-ci à cette pauvre pâte. C’est ainsi que l’on retrouve de la viande hachée dans le dos ou sur le haut de la tête des deux plus petits. La seule qui a une bonne conduite à table, c’est Laure, qui pèse le pour et le contre, j'entends, si je mange ça, ai-je un dessert? Bon le premier jour je me suis fait avoir, pas les suivants! J’ai mis en place la loi martiale. Dès le repas fini, direct dans le bain, puis pyjama et dix minutes de télé avant d’aller dormir et c’est super efficace! Ca n’évite pas le coup de karcher après le repas, mais ça empêche la propagation de nourriture dans la maison! Et oui, une moussaka sur les jambes d’Adrien ne l’empêche pas de marcher et de faire du tchoutchou!

Intermède de Claire : Papa, comment on fait les bébés? Pas le temps de t’expliquer faut aller te baigner Claire! De toute façon elle aime pas les garchons!

Acte trois : La baignade

La baignade, pourquoi ne dis-je pas le bain? Tout simplement parce que Claire ne prend pas le bain, elle se baigne! C’est pareil me direz-vous! Ah non ! Prendre un bain est un moment de détente, de calme, de sérénité, on se retrouve avec son moi intérieur (faut vraiment que j’arrête de lire les revues dans la salle d’attente de la maternité!). La baignade rime, pour Claire, avec cascade au sens propre comme figuré, ça gicle de partout, elle arrive même à plonger dans 20cm d’eau. Claire adore l’eau, je me demande même si elle ne la boit pas, car quand la baignade est finie, il n’y a plus autant d’eau qu’au début! Je me rappelle de mon jeune temps avec les problèmes de baignoire que je trouvais bien posés: «une baignoire est remplie en 12 minutes par un robinet (bonde fermée) et vidée en un quart d'heure. En combien de temps la baignoire sera t-elle pleine si on ouvre le robinet et qu'on oublie de fermer la bonde?» Et bien maintenant avec des enfants, je trouve ridicule de poser cette question! Car si on met Claire là-dedans, premièrement elle bousille la bonde en deux temps trois mouvements en sautant dessus (deuxième cette année avec un tuyau d’évacuation «éclaté par la dite bonde» en prime!) et ensuite faut vraiment être fou pour remplir la baignoire avec Claire dedans! Mais y a un remède à tout cela, un peu «dur» je dois l’avouer, remplacer le p’ti dop par un truc qui pique les yeux, une éclaboussure, mais pas deux! Mais après le bain il y a la sortie! Première chose à faire: fermer la porte de la salle de bains à clé, très important ça! Y en a qui aiment bien quand le salon sent le bain moussant, moi pas vraiment! Claire ne s’essuie pas les cheveux elle les secoue comme une poule qui est mouillée, il faut donc commencer par extraire Claire du bain la première, la poser sur la surface de soins (entre les deux lavabos) et surtout très rapidement lui placer un essuie sur la tête en vue d’empêcher toute projection d’eau, on habille et d’un! Après c’est au tour d’Adrien pourquoi? Parce qu’au bout d’un moment il fait pipi dans l’eau et Laure n’est pas contente! Donc, je le sors rapidement en lui disant qu’on va lui laver les cheveux sinon! Et je termine par Laure avec finitions sur les cheveux (démêlant et tresse), la classe quoi!

Intermède d’Adrien : Veut du saucisse,… massi (merci en langage Adrien) !

Dernière Acte : Le coucher

Le coucher est plus connu par Adrien sous le diminutif «padodo», oui c’est pas gagné! La technique durement acquise vise à détourner l’attention pour amener le petit dans son lit l’air de rien. Les premiers jours, un jeté de tracteur dans le dit lit suffisait pour le motiver, et après quelques broum broum, le ronron ne se faisait pas attendre! Les jours suivants, les tracteurs se sont amoncelés dans le lit d’Adrien, sans que celui-ci ne pointe le bout de son nez, le glas de la technique du «jeté de tracteur» avait sonné! Il faut trouver autre chose, «les livres»! Nourri aux bouquins depuis son plus jeune âge, le pitchou aime se faire lire des livres en masse! J’ai donc maintenant en mémoire tous les petits ours brun, Mr Mme et quelques autres œuvres littéraires profondes. Hier soir je me suis même surpris à lire seul dans mon lit «petit ours brun va au pot», faut vite que je reprenne le boulot moi!

Laurent (père au foyer temporaire)

samedi 31 octobre 2009

C'est pour bientôt!

Un petit message pour vous dire que ma petite passagère clandestine sortira de sa planque bien tranquille et confortable (pour elle bien sûr pas pour moi!) le 19 novembre prochain pour rejoindre notre famille quelque peu animée. Cet heureux événement se déroulera au CH de le Cateau-Cambrésis (à 15 minutes de Solesmes). Pour s'y rendre, si vous le souhaitez, suivre les indications "pôle de santé" ou quelque chose d'approchant...
Ma petite passagère se porte à merveille et a su profiter au maximum de l'espace plutôt exigu du ventre de sa maman (2,9 kg actuellement). Elle est attendue de pied ferme par ses 3 soeurs et frère mais saura sans nul doute trouver sa place parmi nous. Laure rêve de jouer à la poupée vivante avec cette petite soeur qu'elle imagine à son image. Claire nous rappelle à sa manière habituelle (beaucoup de bruit, de désordre et de défis un poil dangereux) qu'elle existe et qu'il ne faut surtout pas l'oublier (ça ne risque pas d'arriver). Quant à Adrien, il se demande si un bébé est également présent dans son ventre à lui avant de retourner à ses tracteurs, sans doute bien plus intéressants que ce bébé dont tout le monde parle mais qu'il n'a encore jamais vu...

En attendant, nos schtroumfs ont fêté Halloween dignement avec tous les enfants du village en pillant les réserves de friandises de ses habitants. Adrien a très vite compris l'intérêt de se balader vêtu en citrouille dans le village et a eu beaucoup de mal à ne pas tout dévorer sur le champ. Claire, placée en tête du groupe, fonctionne au culot ce qui lui a valu une très belle collecte. Enfin Laure a prêté main forte à son petit frère pour éviter qu'il ne traîne à l'arrière en tentant d'ouvrir un énième bonbon. Laure a été récompensée pour la qualité de son costume (récupération de vêtements de maman) et de son maquillage (mi-chat, mi-sorcière avec une belle verrue) réalisé par papa.

Myriam

dimanche 18 octobre 2009

Photos d'ambiance

Ou comment mettre de la vie dans une photo! Eh oui, faire une photo c'est facile, mais mettre à l'intérieur de l'émotion, c'est moins évident! Ce week-end a donc été studieux, j'ai médité la question et fait quelques essais. Le premier est une vue du bas du village depuis l'église à la tombée du jour. La seconde photo, une pâture juste avant la pluie et finalement les deux dernières sont des photos de l'intérieur de l'église de Vertain où les contre jours fond la joie des photographes. Je suis assez content notamment de la photo du choeur de l'église, où j'ai, je pense, su retranscrire l'ambiance du lieu. Alors pour être pédagogue, à gauche c'est la photo "classique" à droite c'est le même cadrage, mais avec disons de l'amour en plus! Alors voilà ces quelques petits exemples...














































Laurent

dimanche 4 octobre 2009

Fin de la saison "Jupiter 2009"


Laurent (C'est au tour de Mars maintenant!)

lundi 21 septembre 2009

Mais qu’ai-je donc bien pu oublier?

La question me taraude alors que nous roulons, en famille, vers Fontaine-au-pire, un petit village où il y a, en ce samedi après-midi, un petit vide grenier. C’est que nous aimons tous les vides greniers! Myriam c’est essentiellement pour y acheter du livre au Kg, Laure, elle est une Barbivore, Claire plutôt disons une Cochoneriologue et Adrien, lui ne voit que le bétail, les friteries et autres crêperies odorantes! Quant à moi, c’est plutôt pour la découverte des objets anciens et par curiosité je dois bien l’avouer. Entrer dans une grange de ferme avec plein de fourbi partout m’émoustille, des chaises en osier passées par le temps ayant appartenu à un ancêtre perdu, ça m’impressionne dans ce monde de modernisme où l’ancien n’a plus vraiment sa place! Tous ces objets entreposés depuis tant d’années, mis en vente pour une bouchée de pain, semblent attendre un nouveau propriétaire qui saura les apprécier à leur juste valeur. Mais qu’ai-je bien pu oublier? La route s’étire devant moi, il fait doux, ça sent bon le tiède! Nous arrivons à destination, un parking aux airs de pâture nous attend, sol, graminées, petits sapins…On entend de la musique et des gens qui parlent au loin, et il me suffit aujourd’hui de fermer les yeux pour retrouver pendant un court instant l’ambiance musicale et olfactive des vides grenier printaniers. Alors, c’est parti, coffre et portières grandes ouvertes, poussette double sortie et déployée, une place à l'arrière pour Adrien, une à l'avant pour Claire, l’exténuée temporaire! Temporaire, c’est bien le mot, car Claire reste peu en place! De temps à autre sur la poussette, les pieds en l’air la tête en bas, le regard à ras du sol, le temps de reprendre son souffle pour repartir jouer les éclaireurs et dénicher des bricoles! Adrien lui joue les blasés, il se laisse convoyer en contemplant les étals, jusqu’au passage devant un marchand de trucs à manger. Bien qu’essayant de détourner l’attention du Pitchou à l’approche des zones sensibles, il a l’œil vif, et à ce moment, la poussette semble tout à coup prise de violentes convulsions comparables à celles du lit dans «l’exorciste», impressionnant! D'entrée de jeu, je tombe sur un "quatre as", une bande dessinée que j'ai découvert il y a peu et qui me fait beaucoup penser à l'esprit Tintin. Et voilà premier livre jauni dans l'escarcelle enfin plutôt la nacelle! Nous nous enfonçons profondément dans le village pour finalement arriver en vue de la place, lieu d’une exposition de vieux tracteurs et de métiers à tisser, le tout entouré de brocanteurs amateurs et d’ânes! Curieux hein! Eh bien non dans un vide grenier tout se vend tout s’achète, des BD poussiéreuses aux lustres sortis des placards de grand mamie. On voit de tout, des gens venus en dilettantes qui flânent sans rien chercher et repartent avec n’importe quoi. Mais aussi des «purs» qui viennent en pro avec une liste, et tracent leur route à la recherche du truc qui leur manque pour compléter leur fameuse liste. Nous on est un peu entre les deux styles, rares sont les fois où l’on revient sans rien, mais quoi qu’il en soit on repart toujours contents! Au détour d’une ruelle, une dame vendant des bouquins capte l’attention de mimi et marque ainsi l’arrêt du convoi, je stationne la poussette, décharge le curieux Pitchou et j’entame mes quelques minutes de glandouille! Et là qu’est-ce que je vois des «j’aime-lire», il m’en manque une dizaine pour boucler la collection de Laure (en fait, je dis ça car dire MA collection de j’aime lire ça fait bizarre!). Ils ne sont pas trop usés, je parle au gars, je négocie et j’en viens a la fouille, mais oui voilà ce que j’avais oublié «ma liste!». Bon pas de panique à 50 centimes c’est pas la ruine si je me trompe. Au final 6/10 pas mal pour une pioche à l’aveuglette!

Bilan :des oignons, deux Barbies moches à 1€, des boucles d’oreille à 50 centimes pour Claire (qui n’a pas de trous aux oreilles!), rien pour Adrien, enfin un petit chichi dans l’estomac tout de même! 5kg de livres pour mimi, quelques j’aime lire pour Notre collection, un "quatre as" et une envie d’âne!

Laurent (Brocantinologue)